A la brasserie l’Interstellaire par exemple, François optimise les différentes étapes de la confection de ses bières. Depuis le recyclage des drêches de brassage (résidus de malt après brassage) consommées ensuite par les brebis de la Ferme des Chanterelles, située à 100 mètres de la brasserie, en passant par la récupération des eaux de refroidissement de brassin pour nettoyer les différents équipements de brasserie, ou la récupération des cartons d’emballage pour le conditionnement des bouteilles.
Du côté de l’Herbier du Dévoluy, les cueillettes ou récoltes sont réalisées à la main, le sol lui-même n’est peu ou pas travaillé, et le séchage des plantes sous les toits n’utilisent aucune énergie. Une attention toute particulière est aussi portée à la consommation d’eau avec l’installation de cuves sous les toitures ou l’utilisation de la fontaine pour arroser les jardins et serres.
Chez Tony Gillet pour la lame dévoluarde, toutes les commandes de bois nécessaires à la confection des couteaux sont d’origine française. Occasionnellement, il s’approvisionne aussi en corne de bélier directement auprès du producteur ovin, chez Flouka, implanté dans le massif du Dévoluy, lui-même réalisant la production et la transformation de sa laine localement.
Autre exemple d’acteur engagé : David pour Dévoluy Bois. Aucune pièce des arbres exploités n’est gaspillée : les forêts exploitées le sont dans un rayon maximal de 10 km autour du massif. Rien n’est jeté : certaines pièces des troncs permettent la réalisation de différents mobiliers de jardin ou de décorations, d’autres pièces permettent la découpe de planches ou produits dérivés tel que du bardage. Enfin, les plus petites pièces permettent la découpe de bois de chauffage. La sciure est quant à elle, récupérée comme litière pour les animaux ou comme absorbant pour la voirie ou les services techniques.